Équipement de traitement d'huile de palme de 50 tonnes par jour au Burkina Faso

Une ligne complète inclut :

Un stérilisateur à vapeur pour neutraliser les enzymes des grappes.
Un désosseur rotatif pour séparer les fruits des grappes vides.
Un broyeur-cuiseur pour désagréger la pulpe et faciliter l'extraction.
Un pressoir à vis (simple ou double) pour exprimer l'huile (capacité de 300 kg/h à 15 tonnes/h selon le modèle).
Des équipements de clarification (centrifugeuses, filtres à plaque) pour éliminer les impuretés.
Des systèmes de traitement des eaux usées (membranes ultrafiltrantes CMX ou procédés aérobies) pour respecter les normes environnementales.

Les capacités varient selon la taille de l'équipement :

Petites installations (pressoirs à vis simple) : 300-500 kg de fruits par heure.
Moyennes et grandes usines (pressoirs à double vis) : 1-15 tonnes par heure.
Les centrifugeuses spécifiques peuvent traiter 2-35 m³/h de mélange huile-eau-impuretés.
Ces capacités sont adaptées aux exploitations agricoles petites ou à grande échelle.

Elles dépendent principalement de :

L'électricité pour les moteurs et les systèmes de contrôle.
Le biogaz ou les coques de noyaux de palme (résidus de production) comme carburant pour les chaudières à biomasse.
Le diésel pour les installations mobiles ou en zones éloignées.
Les usines modernes privilégient les énergies renouvelables pour réduire leur impact carbone.

L'entretien régulier inclut :

Lubrification des pièces mobiles toutes les 50 heures de fonctionnement.
Nettoyage quotidien des pressoirs et des filtres pour éviter l'encrassement.
Vérification des vis de pressage et des disques de filtration pour détecter les usures chaque mois.
Remplacement des pièces usées (ex : vis, jointures) selon le fabricant.
Contrôle annuel des systèmes hydrauliques et électriques.

Pour réduire l'impact écologique :
Traitement des eaux usées par ultrafiltration (membranes CMX) pour recycler l'huile résiduelle et purifier les effluents (réduction de 20-25% des émissions de COD).
Valorisation des sous-produits : les fibres et les coques sont utilisés comme combustible ou pour la production de biomasse.
Respect des normes anti-déforestation françaises, qui interdisent l'utilisation de l'huile de palme issue de zones déforestées depuis 2019.

Le prix varie selon :
La capacité : de 7 500 à 12 000 € pour un pressoir simple (300-500 kg/h) contre 60 000 à 300 000 € pour un double vis (1-15 tonnes/h).
Le matériau : les vis en acier 2Cr13 (résistantes à l'usure) augmentent le coût de 20-30% par rapport à l'acier carbone.
L'automatisation : systèmes de contrôle intelligent (température, pression) ajoutent 15-25% au prix.
La marque et le service après-vente (garantie, formation).

Oui, mais elles sont spécialisées :
Principale matière : grappes de palmiers frais (FFB).
Certaines configurations permettent de traiter les noyaux de palme pour extraire l'huile de noyau, via des séparateurs à fibres et des broyeurs spécifiques.
Elles ne sont pas adaptées aux oléagineux comme le colza ou la soie, qui nécessitent des pressoirs à froid.

La capacité varie selon le type et le modèle :​
La capacité globale d'une ligne dépend de la coordination entre les machines, avec la presse généralement comme point de ralentissement.​
Désinfecteurs : Petits modèles traitent 500 kg-2 tonnes de GFF par heure ; les industriels, 5-20 tonnes/h.​
Presses à vis : Artisanales : 100-500 kg de fruits/h ; semi-industrielles : 500 kg-5 tonnes/h ; industrielles : 5-20 tonnes/h.​
Clarificateurs : Adaptés à la capacité de la presse, avec un débit égal à la production d'huile brute (ex : 1-4 tonnes/h pour les industriels).

Après l'extraction :
L'huile brute est raffinée (dégommage, désacidification, décoloration) pour obtenir une huile comestible, nécessitant des équipements supplémentaires (décanters, colonnes de stripping).
Les eaux usées sont traitées par des procédés anaérobies puis aérobies pour atteindre les normes de rejet (ex : lessivage par membrane CMX).
Les sous-produits (fibres, coques) sont transformés en biocarburant ou en engrais, conformément aux réglementations françaises de valorisation des déchets.